Category Archives: Ecole

3 erreurs et 1 confusion

Depuis quelques années, je visite de temps en temps la classe de mon ami Philippe. Le but est double :

  • mettre en place des outils informatiques pour les enfants (par exemple arbustes.net)
  • concevoir des supports pour présenter le fonctionnement original de la classe de Philippe, sous forme écrite (par exemple l’article « Une journée ordinaire » dans Le Nouvel Educateur n°197) ou sous forme vidéo (j’ai tourné plusieurs heures de rushs)

Pris dans notre enthousiasme, nous avons fait deux erreurs administratives :

  • Ne pas avoir demandé l’autorisation de l’inspecteur
  • Ne pas avoir utilisé le bon document d’autorisation pour que les parents acceptent ou non que leurs enfants apparaissent dans un documentaire vidéo (heureusement aucune vidéo n’a été publiée)

S’ajoute à cela une 3ème erreur. La page d’accueil d’arbustes est séparée en deux : d’un côté l’espace enfants & parents, et de l’autre l’espace profs pour échanger entre professionnels. L’espace profs n’est pas encore ouvert, et en attendant, nous avions publié la liste des personnes qui allait participer sur cet espace. En plus des photos et de certaines informations (ville, profession, etc.), nous avions mis un lien vers le site personnel de chacun. En ce qui me concerne, j’avais mis un lien vers mon blog. C’est une erreur importante car la page d’accueil est visible par les enfants, et que les enfants n’ont rien à faire sur mon blog. Ce lien est resté 3 jours, après quoi nous avons vu notre erreur et nous avons enlevé les liens.

Nous comprenons que de nombreux parents soient en colère et qu’ils aient averti l’inspecteur. Nous regrettons beaucoup d’avoir fait ces 3 erreurs. L’inspecteur a immédiatement pris les décisions suivantes :

  • Il m’est interdit de retourner dans l’école de St-Sorlin et d’accompagner la classe en classe-découverte
  • Je dois remettre tous les rushs vidéos à Philippe

Nous pensons que ces décisions sont pertinentes, et nous nous engageons à les respecter.

Nos 3 erreurs sont d’autant plus fâcheuses qu’elles arrivent au moment où l’école de St-Sorlin est confrontée à des problèmes importants : un message à caractère pornographique est arrivé dans la boîte email d’un enfant de l’école, les incivilités et les grossièretés sont de plus en plus nombreuses, notamment des garçons envers les filles…

Une réunion sur le sujet, lundi 11 avril, a réuni des parents, les parents délégués, l’inspecteur, les professeurs, le maire et la directrice de l’école. Dans une lettre, les parents délégués ont laissé entendre qu’il ne fallait pas s’étonner des problèmes rencontrés dans l’école quand on voyait le contenu de mon blog : amours pluriels, année sabbatique, et un article de philosophie morale publié en 2008 où je défends l’idée que la pornographie n’est pas condamnable en elle-même.

Cet article a été cité en réunion, donc je vais en parler ici. Au cas où il y ait encore des doutes : je suis fermement opposé à exposer les mineurs à la pornographie. Jamais je n’inciterai un enfant à regarder de la pornographie ! Si je me suis intéressé au sujet, c’est parce que je porte un intérêt intellectuel fort aux sujets qui touchent à la liberté et à la société.

Ce qui prête peut-être à confusion dans l’article, c’est qu’à un moment, je réponds à une idée assez répandue : “pour enlever tout risque que les enfants soient exposés à la pornographie, il faudrait la bannir totalement, même pour les adultes”. Et j’explique pourquoi cette idée radicale ne me semble pas pertinente :

    1. comme beaucoup d’adultes sont très demandeurs de pornographie, il est pratiquement impossible de la bannir totalement
    2. avant de bannir totalement quelque chose d’une société, ce qui est très radical, il faut pouvoir se baser sur des études scientifiques fiables. Je sens bien qu’il est dangereux pour les enfants d’être exposés à la pornographie, mais il n’y a pas d’étude scientifique fiable qui montre cela. En effet, il faudrait une étude scientifique où l’on expose intentionnellement une partie des enfants à la pornographie, et les comparer avec un groupe témoin, ce qui est heureusement hors de question. Pour montrer que la question n’est pas tranchée scientifiquement, j’ai aussi parlé dans l’article du fait qu’il existe des gens (dont je ne fais pas partie, c’est pour cela que j’en parle à la 3ème personne dans l’article) qui pensent qu’il serait bénéfique d’exposer les enfants à la pornographie.

    Bref, nous comprenons qu’il y a une confusion, et nous espérons la dissiper en exposant simplement les faits.

“1 page” pour décrire l’école “3 type”

Orientation école 3ème type

La semaine dernière, j’ai beaucoup discuté avec Philippe Ruelen pour clarifier nos convictions respectives en ce qui concerne l’école qu’il pratique et qu’on appelle “l’école du 3ème type”. Je suis content du résultat : un texte concis (une page), qui reflète bien les idées originales et importantes qui me semblent être en jeu. Je compte développer cette page en un texte plus conséquent (notamment avec les raisons qui m’amènent à penser ce que j’écris dans cette page, une décortication des idées clés, plus d’exemples concrets, etc.). En attendant, vos commentaires me sont précieux 🙂

La Fabuleuse Année Sabbatique de Guilain Omont

Comme vous le savez peut-être, je viens d’entamer une année sabbatique avec une joie non dissimulée 🙂 Mon projet principal est de réfléchir, de lire, d’écrire et peut-être de tourner des films autour d’une question de philosophie morale et politique : quand est-il légitime de restreindre la liberté individuelle et pourquoi ?

Je publie ici une première version de l’introduction du texte que j’écris à ce propos. Elle est loin d’être définitive, mais je la publie quand même pour vous aidez à m’aider. Voici ce dont j’ai besoin :

  • des commentaires critiques (points sur lesquels vous n’êtes pas d’accord, omissions…) ;
  • des suggestions de lectures (même d’auteurs qui ont d’autres convictions que les miennes) ;
  • des suggestions de philosophes à rencontrer ;
  • de nouveaux exemples de restriction de liberté individuelle (éventuellement dans d’autres pays que la France) et votre opinion à propos de leur légitimité ;
  • et… de vos encouragements 🙂

Merci !

Imaginez que quelqu’un restreigne votre liberté (c’est-à-dire utilise la force ou la pression sociale pour vous obliger à faire quelque chose que vous n’auriez pas fait sinon ou pour vous empêcher de faire quelque chose que vous auriez fait sinon). Je pense qu’il n’y a que quatre cas où, de votre point de vue, vous pourrez (éventuellement) percevoir cette restriction comme légitime :

  • si elle est liée à des contraintes du « vivre ensemble » (interdiction de causer un préjudice individuel non consenti, respect de l’environnement et solidarité imposée),
  • si elle est liée à des contraintes économiques (produire des biens et des services à hauteur de ce que vous consommez),
  • si vous avez-vous-même autorisé quelqu’un à vous imposer certaines restrictions de liberté dans le but de vous aider à lutter contre vos problèmes de dépendance (addiction),
  • si vous avez renoncé à votre liberté au profit d’une cause, d’une personne ou d’un groupe parce qu’il vous apparaît plus important que votre liberté (rejet de l’individualisme) ou parce qu’il vous semble mieux à-même de savoir ce qui est bon pour vous (soumission infantile).

Je traiterai de ces quatre cas là dans les quatre premiers chapitres, en détaillant bien ce que j’entends par préjudice individuel, consentement, solidarité imposée, dépendance, individualisme, soumission infantile, etc., et en expliquant en quoi les restrictions de liberté peuvent effectivement y être légitimes – c’est-à-dire pas seulement légitimes de votre point de vue, mais d’un point de vue global ; je précise tout de suite que le quatrième cas me semble toujours néfaste à long terme…

Voyez-vous d’autres cas que ces quatre là ? A mon avis, dans tous les autres cas, les restrictions de liberté sont forcément perçues comme illégitimes par ceux qui les subissent. Prenons un exemple, avec l’hypothèse que vous ne rejetez pas l’individualisme et que vous n’êtes pas dans une soumission infantile : si vous décidez de ne pas goûter aux épinards et qu’on vous force à le faire, vous trouverez ça forcément illégitime, quand bien même vous auriez pour principe que les gens doivent goûter à tout.

Voici la thèse principale de ce texte : en dehors des quatre points ci-dessus, toute restriction de liberté n’est pas seulement perçue comme illégitime par la personne qui la subit : elle est effectivement illégitime d’un point de vue global, et on aurait intérêt à la supprimer (à quelques exceptions près, à propos des mineurs, j’en parle dans un chapitre à part entière).

Pourquoi cela ? Parce que même en supposant que ces restrictions apportent beaucoup de bonnes choses pour les personnes qui les subissent (ce qui me semble bien souvent faux, j’explique pourquoi dans la suite), leurs impacts négatifs sont dissuasifs, et très largement sous-estimés. Entre autres : un sentiment de manque de confiance en soi, une mauvaise connaissance de soi ; une détérioration des relations humaines ; un rapport de plus en plus négatif aux activités… Ces problèmes ont tendance à entraîner un malaise existentiel de vide et de non-sens, qui a lui-même des répercussions néfastes pour la personne et pour la société (et qui, en plus, décourage l’individualisme)…

Quels genres de restrictions de liberté de ce type rencontre-t-on (encore) en France ? Voici quelques exemples en vrac :

Continue reading La Fabuleuse Année Sabbatique de Guilain Omont

L’école du 3ème type (co-écrit avec Emilie, Philippe et Marielle)

3typeObjectifs

Que chaque enfant puisse :

  • entretenir une relation positive avec les savoirs et plus généralement avec tous les domaines d’activités,
  • développer ses envies d’activités, de projets,
  • aller au maximum de ses capacités,
  • être soi-même et poursuivre son développement personnel,
  • se connaître, notamment avoir conscience de ses atouts,

Continue reading L’école du 3ème type (co-écrit avec Emilie, Philippe et Marielle)

Lancement d’arbustes.net avec Michel Authier

arbustes.netLancement officiel d’arbustes.net : un site d’arbres de connaissances pour les écoles
Table ronde en présence de Michel Authier

Le 2 février 2008 à 18h00
Au 151 rue Montmartre, 75002 Paris

Après une courte démonstration du site, nous proposerons d’axer nos réflexions sur les intérêts que peuvent présenter les arbres de connaissances (dans les écoles, mais aussi dans d’autres structures)…

Prix : gratuit
Inscription : envoyez un email à Guilain Omont

Ce lancement aura lieu au sein d’un BarCamp. Si vous venez à 18h00, vous n’avez pas besoin de vous inscrire au BarCamp.

Vous pouvez participer au BarCamp dès le matin (ça vaut le coup, c’est très intéressant !) : dans ce cas, inscrivez vous au BarCamp (nous ne savons pas encore comment, nous vous le dirons dès que nous le saurons…)

Guilain Omont et Philippe Ruelen

Plus d’infos sur les arbres de connaissances
Plus d’infos sur les BarCamps
Infos de dernières minutes sur http://arbustes.net

Collège « difficile » : des innovatrices bien inspirées racontent…

Je viens de lire le livre « L’école, les belles et la Bête » de Aline Peignault et Marie-Pierre Degois, paru en avril 2007 aux éditions « Chronique Sociale ».

Passionnant, mais assez difficile à raconter. Les deux auteurs, l’une prof au collège, et l’autre Principal, racontent des séquences de vies : au début leurs souvenirs d’enfance, leurs formations, puis leur expériences professionnelles.

J’apprécie particulièrement les récits de Marie-Pierre Degois. Ils m’éclairent bien sur les processus qui ont contribué à la réussite de certains projets du collège. En plus, j’aime beaucoup sa façon décrire et son 🙂 J’ai repris certains passages de livre (dont un de Aline Peignault). Cela donne un petit texte agréable et rapide à lire, je pense que vous ne serez pas déçus du détour 🙂

Continue reading Collège « difficile » : des innovatrices bien inspirées racontent…

Etre “à fond dedans” ou ne pas l’être…

Ce qui me semble essentiel à l’école, en colonie de vacances ou pour le développement personnel en général, c’est d’être “à fond” dans les activités qu’on fait. Voici mon hypothèse la plus importante : une personne qui s’investit à fond dans une activité ne perd pas son temps, même si elle en donne parfois l’impression de l’extérieur.

[modifications du 17 août 2006 : cette hypothèse est valable dans la plupart des cas, mais pas toujours ! Elle reste fondamentale, mais il faut l’exclure dans deux cas. D’une part, une personne qui s’investit à fond dans une activité peut le regretter après coup, mais recommencer quand même (par exemple, des jeux d’ordinateur). C’est un phénomène addictif et la personne veut elle-même en sortir. Dans ce cas, “être à fond dedans” n’est pas forcément constructif. D’autre part, même si la personne ne regrette pas l’activité dans laquelle elle s’investit à fond, il est parfois constructif qu’une autre personne la contraigne à se limiter dans cette activité, dans le but qu’elle s’ouvre à d’autres activités (dans ce cas, il faut que l’environnement soit stimulant, et que la personne contrainte s’approprie la contrainte de limitation très rapidement, sinon, je pense que cela ne peut pas être constructif !). Un exemple, après que des parents aient essayé sans succès que des enfants se mettent leur propres contraintes pour limiter leur temps passé devant l’ordinateur, ils leurs imposent de se limiter à 2 heures par jour, et les enfants intègrent cette limite sans que les parents aient besoin d’intervenir dans la suite…]

Mais comment aider quelqu’un à avoir envie de s’investir à fond dans une activité ? C’est ce que j’ai essayé de synthétiser dans le schéma ci dessus ! Le but est d’arriver à atteindre le rectangle en haut à droite…
être à fond dedans ?

Continue reading Etre “à fond dedans” ou ne pas l’être…

Bingo ou les arbres de connaissances

Le concept des “arbres de connaissances” est simple. Une classe (ou plus généralement un groupe) est composé les élèves (de personnes) qui maîtrisent chacun telles ou telles connaissances (elles ont des caractéristiques distinguables). Un “arbre de connaissance” cartographie la classe sous la forme d’un arbre : dans le tronc, les connaissances partagées par tous ou presque, dans les branches, les connaissances partagées par un même sous-groupe (plus on parcours la branche, plus le sous-groupe s’amenuise). Cela permet d’une part à l’élève de voir sa place dans le groupe (l’arbre change si lui-même change) et d’autre part d’avoir des idées de nouvelles connaissances à maîtriser. En plus, il permet de constater les connaissances qui vont ensemble et ces constations sont parfois riches de surprises.

Philippe Ruelen, un instituteur avec qui je travaille a déjà fait pour sa classe un logiciel qui marche très bien dans sa classe, ainsi que dans la classe d’une poignée d’autres collègues (nommé Bingo). Il existe un logiciel propriétaire Gingo®, mais c’est une usine à gaz. Le logiciel que je crée (j’ai déjà bien avancé) est un service web, ce qui apporte énormes avantages : les enfants peuvent montrer aux parents quand ils sont chez eux (s’ils ont Internet chez eux), différentes classes peuvent avoir la même banque de “brevets”, c’est-à-dire le même ensemble de connaissances à disposition (avec possibilité de fusionner deux connaissances similaires), les enfants peuvent continuer à voir évoluer l’arbre de leur ancienne classe, etc.

Ce truc pourrait s’appliquer à autre chose que des connaissances : par exemple, un arbre des compétences, un arbre d’idées de projets, un arbre d’activités…

La pédagogie de la mouche

Texte tiré du site de Bernard Collot :

En ce début d’année scolaire, à plusieurs reprises, on m’a demandé : “Mais qu’est-ce donc cette soi-disante pédagogie de la structure et de la communication ? Et comment tu fais ?”. La question piège ! Je ne sais pas très bien comment je fais ! et pourtant, au fur et à mesure que les années passent, je sais bien que je ne fais pas n’importe quoi, je commence même par en être sûr ! Qu’est-ce qui détermine chacun de nos actes pédagogiques, tout au moins les miens ? Alors, en cette belle journée de pré-rentrée, par la fenêtre ouverte, bzzzzz… j’ai découvert que j’essayais d’organiser ma classe suivant la pédagogie… de la mouche!

Et c’est assez simple, il suffit… ou plutôt il faut…

Il faut qu’une mouche puisse rentrer dans la classe, éventuellement se poser sur une vitre (1).

Il faut qu’un enfant puisse éventuellement la voir, éventuellement la regarder (2).

Il faut qu’il puisse, éventuellement, s’en approcher (3), poser son menton sur sa main et partir sur son dos à travers des nuages verts.

Il faut qu’il puisse, éventuellement, lui parler, lui chanter ou aller chanter la chanson de la mouche au magnétophone, aller à l’atelier peinture peindre le voyage avec la mouche ou, dans un coin tranquille (4), écrire un poème de mouche, et, pourquoi pas, écrire à la mouche.

Il faut qu’il puisse, éventuellement, attraper la mouche, la mettre dans une boite et la cacher dans son bureau, ou lui arracher une aile pour voir si une mouche avec une aile, ça vole (5). Continue reading La pédagogie de la mouche

Freinet et Collot

Je me suis intéressé à Fernand Oury (proche de Freinet), puis à Freinet, en 1ère année de prépa, après avoir lu Libres enfants de Summerhill de Neill. Ce bouquin m’a permis d’entrevoir qu’on pouvait faire autre chose que le système scolaire que j’avais vécu et que je vivais encore (qui m’avait saoulé allégrement et qui continuait à me saouler). En même temps, et avec les mêmes motivations, j’ai découvert Carl Rogers.

Ce que j’apprécie particulièrement chez Freinet, c’est la liberté qu’il a donnée aux élèves pour “tâtonner”, faire de “l’expression libre”, etc. En plus, il a mis en place des outils stimulants qui favorisent la communication (imprimerie, correspondance scolaire, etc.).

Ce qui m’a paru le plus pertinent, chez Fernand Oury, c’est la gestion des régles collectives. Il a mis en place des structures qui permettent aux enfants d’auto-gérer au maximum leur vie commune (notamment le fameux “conseil d’enfants”). De plus, il met en cause l’évaluation avec des notes et opte pour un système qui encourage l’évolution : les ceintures comme au judo.

J’ai rencontré Bernard Collot en janvier 2004 (à un salon organisé par des gens de la mouvance Freinet). Je me sens parfaitement en phase avec son approche pratique, même si les constructions théoriques qu’il construit ne m’éclairent pas. Ce qui m’intéresse le plus dans sa pratique, c’est qu’il dépasse les pédagogies “actives”. Ces dernières s’efforcent de rendre actif l’élève pendant le travail. C’est déja un progrès par rapport à la pédagogie “traditionnelle” – Collot l’appelle pédagogie du 1er type – où le professeur parle et croit ainsi déverser son savoir vers les élèves… Mais dans les pédagogies actives (2ème type), c’est le professeur qui “impose” les activités et le travail. Dans ce qu’il appelle la pédagogie du 3ème type, Bernard Collot s’efforce de mettre en place un environnement le plus stimulant possible, le plus relié possible à la “vraie vie” des enfants, et il cesse de vouloir être le déclencheur direct des activités. Il est parfois le déclencheur indirect (grâce à l’environnement stimulant mis en place), mais le déclencheur est souvent ce qui arrive aux enfants en dehors de la classe. C’est pour cela qu’il appelle cette pédagogie la pédagogie de la mouche. Les enfants sont libres et accompagnés…

Lisez le texte sur la pédagogie de la mouche, c’est vraiment un texte qui vaut le déplacement 🙂

Voici un site d’instits de la mouvance Freinet/Collot dont je suis le webmaster : Marelle